Alerte aux investisseurs :
Le Nouvel organisme d’autoréglementation du Canada (nouvel OAR) met en garde les investisseurs canadiens contre Sohocapitalgroup.
Pour en savoir plus
Personne(s)-ressource(s) :
Le secteur de la gestion de patrimoine se transforme, et les courtiers membres (les courtiers) cherchent des façons d’automatiser leurs activités ou d’accroître leur automatisation, en particulier pour mieux se conformer à la réglementation. Un certain nombre de courtiers offrant des services d’exécution d’ordres sans conseils (les courtiers offrant des comptes sans conseils) ont demandé des précisions au sujet du recours à l’automatisation (p. ex. aux algorithmes) dans leur processus d’autorisation de l’ouverture des comptes et concernant l’observation des règles de l’OCRCVM. La présente note d’orientation vise à aider les courtiers offrant des comptes sans conseils à comprendre leurs obligations réglementaires lorsqu’ils ont recours à l’automatisation dans le cadre du processus d’autorisation de l’ouverture des comptes.
La présente note d’orientation s’applique uniquement aux courtiers offrant des comptes sans conseils, et uniquement au processus d’autorisation de l’ouverture des comptes de négociation qui ne permettent pas ce qui suit (les comptes autorisés) :
De plus, la présente note porte uniquement sur l’automatisation qui est fondée sur des règles et qui ne comporte pas de processus décisionnel intelligent basé sur l’apprentissage machine, ou d’autres outils logiciels recourant aux techniques d’intelligence artificielle.
L’alinéa A.2 de la partie II de la Règle 2500 des courtiers membres de l’OCRCVM1 [Le paragraphe 3214(3) des Règles de l’OCRCVM] prévoit que le surveillant compétent doit autoriser chaque nouveau compte au plus tard le jour ouvrable suivant la première opération dans le compte (l’obligation d’obtenir l’autorisation du surveillant). L’obligation d’obtenir l’autorisation du surveillant n’interdit pas expressément le recours à l’automatisation ou la délégation des tâches.
Bien que la délégation des tâches liées à l’obligation d’obtenir l’autorisation du surveillant soit permise (à moins d’indication contraire), le surveillant compétent ne peut déléguer sa responsabilité à l’égard de ces tâches et demeure responsable du respect de cette obligation. Par conséquent, le surveillant compétent doit comprendre comment le processus d’automatisation fonctionne et quels sont ses rôle et responsabilités. Il peut arriver qu’il y ait plus d’un surveillant compétent. Par exemple, dans le cas des comptes autorisés pour lesquels
des stratégies de négociation d’options sont exécutées, le surveillant responsable des options désigné est chargé de surveiller la composante liée à la négociation des options, et doit comprendre la façon dont le processus d’automatisation fonctionne et quels sont ses rôle et responsabilités.
Nous considérons que le recours à l’automatisation pour examiner et autoriser les demandes d’ouverture de comptes autorisés par les courtiers offrant des comptes sans conseils – c’est‑à‑dire sans que le surveillant compétent examine et autorise manuellement chaque demande – est conforme à l’obligation d’obtenir l’autorisation du surveillant dans les circonstances décrites dans la présente note d’orientation, et lorsque le courtier offrant des comptes sans conseils a mis en place des contrôles compensatoires et des politiques et procédures appropriés.
En général, le processus d’ouverture d’un compte oblige à recueillir les mêmes renseignements auprès du demandeur, que le processus soit manuel ou automatisé. Lorsque le processus est automatisé, l’algorithme compare les renseignements concernant le demandeur aux critères d’ouverture de compte du courtier offrant des comptes sans conseils (nous nous attendons à ce que ces critères soient les mêmes peu importe que le processus soit manuel ou automatisé). Si les renseignements et les critères concordent, ou si aucun autre facteur pertinent (voir ci-dessous) n’entre en ligne de compte, la demande est autorisée. Si les renseignements et les critères ne concordent pas, ou s’il y a d’autres problèmes pertinents qui ne peuvent être résolus par le truchement du processus automatisé, la demande est signalée et transmise aux surveillants compétents, qui doivent l’examiner et l’autoriser manuellement.
Lorsqu’il conçoit son processus automatisé, le courtier offrant des comptes sans conseils doit prendre en considération son modèle d’affaires et les produits qu’il offre, ainsi que les facteurs liés au demandeur qui devraient donner lieu à un examen manuel. Voici des exemples de facteurs qui peuvent donner lieu à un examen manuel :
Nous attendons d’un courtier offrant des comptes sans conseils qu’il mette en place des contrôles compensatoires et des politiques et procédures2 garantissant ce qui suit :
Comme toujours, lorsqu’il évalue l’efficacité et le caractère approprié de ses contrôles compensatoires et de ses politiques et procédures, chaque courtier offrant des comptes sans conseils doit tenir compte de son modèle d’affaires, des types de produits qu’il offre et de la nature de ses clients.
Nous ne nous attendons pas à ce que les courtiers offrant des comptes sans conseils nous déclarent les changements apportés à leur modèle d’affaires en lien avec l’automatisation si celle-ci s’inscrit dans le champ d’application de la présente note d’orientation. Si le processus automatisé d’autorisation de l’ouverture des comptes auquel ils souhaitent recourir ne s’inscrit pas dans le champ d’application de la présente note d’orientation, nous leur demandons de nous consulter3 . Le Service de la conformité de la conduite des affaires examinera les processus automatisés dans le cadre de ses inspections régulières chez les courtiers offrant des comptes sans conseils, afin de s’assurer que l’obligation d’obtenir l’autorisation du surveillant est respectée.
Nous prions les courtiers offrant des comptes sans conseils de se reporter aux autres notes d’orientation de l’OCRCVM qui peuvent les aider à exercer leurs activités de conformité, y compris les suivantes :
La présente note d’orientation prend effet immédiatement.
La présente note d’orientation est liée aux dispositions suivantes :
Aucune.
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez communiquer avec le chef de la conformité de la conduite des affaires qui est responsable de votre société.
L’ACFM et l’OCRCVM ont fusionné
Le 1er janvier 2023, l’ACFM et l’OCRCVM ont fusionné afin de former le Nouvel organisme d’autoréglementation du Canada (nouvel OAR).
Le nouvel OAR assume les responsabilités de réglementation de l’ACFM et de l’OCRCVM.
Nous avons mis en œuvre un site Web provisoire contenant des mises à jour et des renseignements sur le nouvel OAR, y compris de l’information sur les éléments suivants :
Les procédures disciplinaires, la liste des membres, les ressources en matière de formation des investisseurs, la formation continue et tous les autres renseignements qui ne sont pas indiqués ci-dessus se trouvent toujours sur www.mfda.ca et sur www.ocrcvm.ca.